Mafate dans toute sa spendeur

Les parents tour opérators sont entrés en action : 
               > direction le Maïdo pour une rando le long des remparts du cirque de Mafate.




Ce point de vue sur Mafate est l'un des sites touristiques les plus visités de l'île et ce matin-là, la météo était avec nous : quasiment pas de nuages ! A environ 2200 m d'altitude, le piton Maïdo surplombe le cirque de Mafate de plus de 1000 m et nous offre un paysage grandiose.

L'ombre et la lumière jouent avec les reliefs qui s'étalent à nos pieds, ce site est véritablement exceptionnel ... impossible de tout faire entrer dans l'appareil photo mais nos mémoires engrangent les images ; en voici quelques-unes pour essayer de vous imprégner de l'atmosphère de ce site (merci à Johann à qui nous avons emprunté quelques clichés) !

à gauche, l'ilet de La Nouvelle (le plus peuplé de Mafate)
au fond, à droite, Marla
Roche Plate


Pour les curieux qui veulent en savoir un peu plus, quelques infos sur Mafate et ses ilets










Depuis le Maïdo, en tournant le dos à Mafate, nous pouvons également apercevoir la côte et le lagon (pour ceux qui ont de bons yeux !)



Pour profiter des points de vue dans le calme, nous commençons notre rando sur le sentier qui mène au Grand Bénare : nombreuses pauses pour profiter des panoramas à couper le souffle, impressionnant !




la rivière des galets











Petite pause pique-nique pour recharger nos "batteries" énergétiques avant de finir notre "grimpette" jusqu'au site de La Glacière.







Nous atteignons enfin l'objectif de notre rando, un site lié à l'histoire de La Réunion.

Histoire de La Glacière.

"Le site de la Glacière est une curiosité géo-climatique unique dans l'île. Vers 1830, un certain Joseph Morénas originaire du Vaucluse, probablement choqué par le grand froid lors d'une excursion au Grand Bénare, eut une illumination.
Un peu en contrebas du Grand Bénare, il fit creuser de grands puits dans la roche basaltique des hauts de la ravine. Ces puits ont été construits avec des pierres et du mortier de chaux et de mélasse, employé à l'époque en guise de ciment. Il ne restait alors plus qu'à attendre le résultat de l'action combinée des pluies d'été et du froid de l'hiver, il obtient de la glace.
Devant ce succès incontestable, il demande la concession des terrains à plusieurs propriétaires, ceux-ci refusèrent de vendre déclarant que le commerce de la glace seulement en usage à Bourbon depuis 1820, ne pouvait être un monopole et qu'il ne devait profiter qu'à ceux qui se donnaient la peine d'aller la chercher.
Par la suite la Glacière rachetée fut exploitée par Madame Desbassyns. Pour le transport, la glace était pilée par les esclaves, puis constituée en pains durs de quelques kilos, et transportée emballée dans de la laine, à tête d'homme par les sentiers périlleux des hauts.
Abandonnés depuis le milieu du XIXe siècles, ces puits sont encore bien visibles aujourd'hui. L’ONF a sécurisé le site avec barrière et escalier permettant de descendre sur la plate-forme où s’enfoncent dans le sol deux puits de belle taille sous une avancée rocheuse qui les mettent à l’abri des rayons du soleil. On ne peut qu’être admiratif devant le remarquable travail de maçonnerie réalisé dans un endroit aussi désolé. L’ouvrage fait de pierres de taille a défié le temps."                                           


                                                        – Texte sur le panneau sur le site –
« Les pains de glace de 25kg, récoltés dans les bassins de la Grande Ravine, et stockés dans des puits, étaient transportés par les esclaves dans des « gonis » (sac de jute) et de la sciure. Ils pouvaient également être pilés dans des mortiers et descendus dans couvertures de laine.
Madame Desbassyns aimait offrir des sorbets ou des boissons glacées à ses invités lors de ses réceptions. Ses esclaves pouvaient marcher 60 km dans la journée afin d’honorer ses invités. Le fils de Madame Desbassyns, Charles, habitant de la Rivière des Pluies, était aussi approvisionné en glace par un système de relais avec le courrier. Le commerce de la glace commença en 1820 à la Réunion »



Bon ben voilà ... et maintenant ? 
Il ne nous reste plus que 2 heures de marche pour faire le chemin du retour puis presqu'une heure de route pour descendre à la côte et nous "rincer" en piquant une tête dans le lagon !






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