Du rêve à la réalité ... les Ex-Kiwis ... suite

Une fois les fêtes passées, nous embrayons sur le mode actif pour faire découvrir les autres facettes de l'île à nos jeunes ... nous espérons que la météo sera de notre côté, ce n'est pas gagné si nous nous fions aux prévisions :




Mardi 2 janvier 2018

Au programme : St Gilles, route côtière jusqu'à Saint Pierre, baignade palmes-masque-tuba dans le lagon, route vers la plaine des cafres, belvédère de Bois Court et nuit en gîte.





Un petit arrêt sur le spot de surf de 3 Bassins nous permet d'observer différents styles pour cette passion que certains papas semblent vouloir transmettre 🏄.



A Saint Pierre, nous profitons des lumières de midi pour nous arrêter à l'incontournable
 temple tamoul Narassingua Perournal :



Et ensuite, la température nous motive fortement à faire une pause plage : pique nique, baignade, ...
Nous parvenons même à nous trouver une place à l'ombre des filaos pour échapper aux rayons mordants du soleil.

photo collector : "On est vraiment bien là !" 👌😉
En fin d'après-midi, nous arrivons au Belvédère de Bois Court quelques minutes avant les nuages et nous pouvons ainsi profiter des derniers rayons du soleil sur l'îlet de Grand Bassin et sa cascade du "voile de la mariée",  750 mètres en contrebas. Cet îlet n'est accessible qu'à pied ou en hélico et il ne reste désormais qu'une douzaine de familles à y vivre. 


Nous terminons la journée dans notre gîte, à Bourg Murat, idéal pour atteindre plus rapidement le volcan demain matin.


Mercredi 3 janvier

Programme du jour : le volcan avec une rando de 5 heures environ, du Pas de Bellecombe jusqu'au cratère Dolomieu, après avoir admiré les superbes points de vue qui jalonnent la route jusqu'au Piton de la Fournaise.
Mais ce matin, il pleut et les infos ne sont pas top :

 
Nous décidons de tenter quand même d'aller jusqu'au Pas de Bellecombe, avec un peu de chance, nous verrons quand même le volcan ...



Bon finalement, notre chauffeur est aussi d'accord pour abandonner au niveau de la Plaine des Sables que nous ne voyons même pas tellement le temps est bouché et pluvieux.
Nous décidons d'éviter également la côte est et basculons vers le sud sauvage pour aller jusqu'aux coulées de lave, histoire de voir au moins une autre facette du volcan et de ne pas être totalement frustrés !   

Option gagnante, nous retrouvons le soleil et Grande Anse se montre sous son meilleur profil.



... petit clin d’œil référence à un poster de porte qui a alimenté bien des rêveries ... tu y es, une fois de plus 😊 !
Nous reprenons notre route, bordée de champs de canne à sucre ...


Manapany-les-Bains
... à Saint Philippe, ce sont les lianes de vanille que nous observons, elles partent à l'assaut des troncs au milieu d'une végétation luxuriante :


En arrivant au Grand Brûlé, la pluie s'invite mais nous profitons de quelques accalmies pour marcher sur les coulées de lave et admirer la beauté de ce paysage fascinant.
"Le Grand Brûlé est un paysage unique, façonné par les coulées volcaniques dévalant régulièrement ce versant du volcan. Il fait partie du Parc national de La Réunion et du patrimoine mondial. Cet espace est un théâtre de la nature où le décor minéral et végétal révèle les mystères de l'implantation de la vie sur les sols basaltiques les plus jeunes de l'île.
Les coulées plongent souvent dans l'océan et redessinent à cette occasion le trait côtier pour offrir un paysage littoral d'une rare beauté sauvage. A ciel ouvert, les laves cordées, drapées ou plissées, s'affichent comme de véritables œuvres d'art."


"Lors de l'éruption de 2007, d'importantes coulées de lave sont arrivées à la mer recouvrant intégralement le "Vieux Port" des pêcheurs. Le choc thermique a provoqué l'explosion de la lave.
  Une petite plage  de sable noir, riche en olivine, s'est formée alors dans la crique, offrant aux yeux des randonneurs impressionnés un paysage fabuleux .
Contrairement aux autres plages de sables noirs de l'île, celle-ci ne provient pas de sables transportés par une rivière. Etonnant et exceptionnel !"
Nous faisons demi-tour pour aller voir cette curiosité de plus près ...

"La pli i farine, solèy va rovnir" 




Pendant notre pause déjeuner, la pluie s'intensifie et nous recevons un appel du gîte que nous avons réservé à Saint Philippe pour ce soir ... les conditions météo vont en s'empirant et ils nous conseillent d'annuler.
Nous décidons de rentrer chez nous pour être bien à l'abri de la pluie qui s'intensifie ! Adieu le mythe des tropiques toujours sous le soleil, pour nos jeunes ... hé bien, oui, l'été austral c'est la saison des pluies et en saison des pluies, il pleut 😏 !

en direct de notre table de restaurant, ce midi 
 Nous tentons ensuite un dernier stop, à Cap Méchant qui porte bien son nom !

bien à l'abri dans la grotte, quoique ... 😅

Jeudi 4 janvier

La pluie ne nous empêche pas de sortir et nous constatons que plusieurs radiers sont submergés ... avant d'oser les franchir, nous attendons de voir d'autres voitures le faire ... pas téméraires sur ce coup-là !


... ça, c'est fait ! Nous continuons ainsi jusqu'au moulin de Saint Paul :



Les tisserins appelés belliers à La Réunion ne passent pas inaperçus dans les arbres tant par leur couleur que par la forme de leur nid, tissés de façon remarquable.
"C'est le mâle qui construit le nid tissé avec des fibres végétales et une ouverture vers le bas. Il utilise des  des herbes fraîches et souples ou les fibres des longues feuilles de palmiers qu'il détache en se laissant pendre dans le vide.
Dès que le mâle a achevé la construction du nid, il essaie d'y attirer une femelle, c'est le moment de la parade. La parade du tisserin consiste à s'accrocher sous son nid, face à l'ouverture et à battre vigoureusement des ailes en émettant des cris très particuliers. Si la femelle est attirée par cette parade, elle entre alors dans le nid pour le visiter. Si le nid est refusé, il devient de moins en moins attrayant et finit par sécher, passant de la couleur verte des végétaux à la couleur paille. En règle générale, après une semaine, le nid perd tout attrait, le mâle l'abandonne alors ou le détruit."
très tentant pour le chat, tous ces volatiles jaunes et rouge... trop vifs pour être attrapés, aujourd'hui
ballade bord de mer à 3 bassins : "Sur la plage abandonnée, coquillages et ... (pas de) crustacés"
Vendredi 5 janvier

A défaut de randonner dans le cirque de Mafate, nous décidons de le surplomber à partir du Maïdo, qui en offre une magnifique vue d'ensemble.

pause pour apprécier le point de vue dégagé sur la baie de Saint Paul


Le nombre de cascades témoigne des quantités d'eau qui se sont déversées sur Mafate ces derniers jours. Les nuages ne tardent pas à envahir à nouveau le cirque, nous masquant totalement la vue et la pluie fait son retour 😏.


Pour échapper à la pluie, nous redescendons sur Saint Paul pour une pause déjeuner sur le pouce 

Samedi 6 janvier

Nous étions censés partir randonner dans le cirque de Mafate aujourd'hui mais la propriétaire du gîte que nous avions réservé à Aurère nous l'a déconseillé en raison des quantités d'eau tombées ces derniers jours, de nombreux sentiers sont impraticables. Nous avons donc improvisé un nouveau programme !

Pas facile de rencontrer des tortues dans le lagon, nous avons trouvé une alternative qui nous a permis de les approcher et d'améliorer nos connaissances sur cet animal et son histoire à La Réunion.

"Kélonia est à la fois un aquarium, musée, et un centre de recherche, d’intervention et de soins consacré aux tortues marines."
Nous décidons de passer le reste de la journée à Saint Leu : restaurant les pieds dans le sable et plage, un vrai programme de vacances.

pas très local l'irish coffee 😄

une certaine vision de l'île



Dimanche 7 janvier

plage de La Saline
Quelques images faites dans le lagon :



La soirée se fait dans le même contexte, en mode "chill" !



Lundi 8 janvier

Ce matin, nous partons profiter des paysages de la ravine Saint Gilles, histoire d'activer un peu nos jambes autrement qu'avec des palmes.


vue plongeante sur le bassin des Aigrettes et sa cascade

au-delà de la végétation, Saint Gilles les Bains

Et après ce bon coup de chaud, une petite trempette dans le lagon est tout indiquée :




Mardi 9 janvier

Nous continuions de profiter des nombreuses ressources de la côte ouest et aujourd'hui, nous partons arpenter les sentiers dans les hauts, du côté de Dos D'âne pour tenter de profiter enfin d'une vue dégagée sur Mafate.


Au départ du sentier, nous surplombons la rivière des galets dans laquelle se déverse tout ce qui coule dans Mafate et petit à petit, le cirque se dévoile à nos yeux et reste dégagé ... enfin !



trop craquant et vraiment très coloré le "zoizo la vierge"  - le tec-tec, lui, est bien calé dans son arbuste
Dos d'Âne et ses cultures maraîchères


Nous profitons ensuite de la position idéale du soleil (il est  midi) pour faire un arrêt sur le site des 3 cascades à Saint Gilles et nous nous contentons de la plus grande, celle du bassin des Aigrettes ; nous l'avions surplombée, lors de notre ballade d'hier, au-dessus de la ravine Saint Gilles :


... revigorante la baignade, bien plus fraîche que dans le lagon et pas de poissons ... donc suite logique, direction la plage !

vision originale de Fabian : notre petit bout de caillou perdu au milieu de l'Océan Indien 
un oursin prit en flagrant délit de reproduction 


Mercredi 10 janvier

Pour optimiser la dernière journée de nos jeunes sur l'île et leur faire apprécier les couleurs du lagon le matin, rien de tel qu'un petit déjeuner sur la plage !


Ils profitent pleinement de leur dernière plongée jusqu'au moment où ils aperçoivent un poulpe au bout du crochet d'un pêcheur 😞😤! Nous, nous les préférons vivants !!


Il est temps d'aller finaliser les valises mais pas avant un dernier regard sur le lagon, pour bien imprégner ces couleurs dans les mémoires 😉!


Dans l'après-midi, le temps se met au diapason :



et pour couronner le tout ... suite aux importantes précipitations tombées ces derniers jours, sur les hauteurs qui surplombent la route du littoral :


Pour aller à l'aéroport, notre temps de route va ainsi passer de 45 minutes à 1h30 parce qu'au lieu de passer par la route du littoral (N1), nous allons devoir emprunter celle de la Montagne (D41) et ses interminables virages ! C'est notre chauffeur qui est content 😠!



Fabian n'hésite pas une seconde quand il s'agit de relever un challenge : parvenir à gravir une paroi rocheuse (installée dans l'aéroport) pour en atteindre le sommet...



et maintenant, sans les mains :

Impressionnant !
La dernière image que nous gardons des jeunes qui nous quittent :

positive attitude forever 😜

Au final, nous aurons beaucoup arpenté la côte ouest pendant les 15 derniers jours puisque le reste de l'île a davantage souffert des intempéries.
Nous avons bien profité du lagon et la découverte de l'intérieur sera pour le prochain séjour qui, normalement devrait avoir lieu avant 2 ans et demi 😉 !
La perspective de retrouvailles pas très éloignées dans le temps facilite grandement les séparations :
à très vite 😘.

2 commentaires:

  1. Que du bonheur �� (Avec un peu de pluie aussi sinon c’est pas drôle)

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    1. Il faut reconnaître que de vous tous, ils ont été les plus arrosés ... je parle de la pluie, bien sûr ;-) !

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