Madagascar, épisode 3 : Tana - Antsirabe - Morondava

Octobre 2018

Pour notre périple, nous commençons par une journée light : moins de 4 heures de route avec plusieurs arrêts.

 1ère étape : Tananarive - Antsirabe 



La diversité et la beauté des paysages nous tiennent en haleine tout au long de cette route. 




Pause déjeuner avec la "dodo" locale : "Three Horses Beer"


Sur le bord des routes, les vendeurs et artisans attendent le client.
  


Dans les champs, nous constatons que tous les travaux se font à la main, pas de mécanisation ... parfois quelques zébus. Les surfaces cultivées sont pourtant innombrables et parfaitement entretenues !


Arrivés à Antsirabe, nous dénichons un gîte absolument extraordinaire en ville : Aty Guest House, havre de paix à découvrir !



Le dimanche, il y a effervescence devant l'ancienne gare de la ville. 
Les familles s'y retrouvent pour faire des tours de calèche, de cheval, de petites voitures ou de vélos.




2ème étape : Antsirabe - Morondava

Pour quitter Antsirabe, la voiture doit se frayer un passage entre les hordes de pousse-pousse. Ensuite, ce sont à nouveau de grands espaces qui s'ouvrent devant nos yeux et le défilé de paysages extraordinaires reprend.



Certains villages sont très animés quand nous les traversons : marchés, vente d'animaux, ... Les malgaches y viennent à pied et pour y arriver, parcourent de grandes distances, parfois très chargés.





Après la pause déjeuner, Michel s'est arrangé avec d'autres chauffeurs pour rouler en convoi : il n'est pas rassuré de faire la portion de route qui nous attend pour aller vers Morondava !



L'objectif dans un convoi, c'est de ne pas se laisser distancer par le véhicule qui précède. Du coup, la traversée de certains villages se fait un peu trop rapidement ... les coups de klaxon font s'écarter les gens 😏 !





En fin de journée, nous arrivons à Morondava : nous admirons nos premiers baobabs et retrouvons l'effervescence de la ville avec son lot de barrages filtrants (et bien souvent payants 😕), nous y échappons comme souvent pour les 4x4 de vazahas.

Morondava 



L'hôtel dans lequel nous logeons donne un aperçu des caractéristiques de la région au travers des différentes fresques peintes devant chaque logement.



Le lendemain de notre arrivée, sur les conseils de Michel, nous nous levons aux aurores pour aller profiter du lever de soleil sur l'allée des baobabs ... beaucoup moins fréquentée qu'au coucher du soleil !! 
Super conseil, nous sommes les seuls vazahas dans l'allée pour admirer les couleurs cuivrées de ces arbres fabuleux quand le soleil montre ses premiers rayons ... magique 👍 !



La flore de Madagascar est exceptionnelle. Des huit espèces de baobabs recensés sur Terre, six poussent uniquement ici (les 2 autres sur le continent africain et en Australie).




Après cette bouffée de quiétude, nous retournons vers la ville 
qui est déjà en pleine activité, direction le port :




Sur les bateaux, les marmites chauffent dans la rudimentaire "cuisine" de bord pendant que les jeunes gens déchargent les sacs de sel ... sur leurs épaules, avec pour unique protection une capuche ou un tee-shirt ... les sacs sont excessivement lourds !



En ville, les trottoirs regorgent de denrées en tous genres. Le gros fruit rond, ci-dessus, est le fruit du baobab.


"Bazary be" le grand marché permanent du centre ville

Dans ce marché couvert très fréquenté, aux allées vraiment étroites, nous déambulons au milieu des épices et de leurs parfums, des poissons séchés, des chapeaux, vanneries, ...
Il n'y a pas d'air à circuler, la vazaha dégoulinante de sueur (que je suis) amuse beaucoup une dame à son étal.

au premier plan, barbecues/cuisinières à charbon pour faire chauffer les marmites 


pause déjeuner, à l'ombre ... avec authentique balançoire zébus

"p'tit coin" hyper ventilé ... non testé !


Sur la plage, les enfants apprennent leur première notion de navigation, grâce à leur pirogue à voile bricolées qu'ils font voguer, en la propulsant avec une longue baguette de bois. Ils sont aussi fiers de nous les montrer que de poser pour des photos.


Quand les hommes rentrent de leur journée de pêche, ils doivent encore remonter leur pirogue jusqu'au haut de la plage, quelques bras supplémentaires diminuent la charge pour eux ... 😉😓 !!!






Curieusement, cette pirogue semble, au départ, bien moins lourde à l'arrière droit ... quoique 😂 !!! 
La pirogue porte super bien son nom !



Ensuite, ce sont les femmes qui gèrent, ensemble, les poissons rapportés.




Demain matin, nous quittons Morondava pour rejoindre un des hauts lieux touristiques de l'île que nous sommes impatients de découvrir : les Tsingy de Bemaraha.



... A SUIVRE ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire