Octobre 2018
Quelques thèmes complémentaires pour faire suite à l'épisode 1 et la découverte de l'île rouge.
Quelques thèmes complémentaires pour faire suite à l'épisode 1 et la découverte de l'île rouge.
Il y a différentes sortes d'habitations selon la région ou la situation (ville ou campagne).
Le climat et les matériaux disponibles sur place expliquent cette diversité : terre, briques, paille, bois.
Les rizièresLes rizicultures occupent près de 45 % des surfaces cultivées de l’ensemble du pays. Elles existent sur toute l'île à l'exception de l'extrême sud (climat trop aride). Le vert tendre des jeunes pousses de riz offre de superbes contrastes sur la terre rouge.
Le riz constitue l'aliment de base des habitants de Madagascar. Ils en mangent trois fois par jour.
Les techniques de plantations sont souvent traditionnelles et manuelles, ils utilisent le zébu et l'araire.
Cette culture nous a impressionnés par la rudesse de sa mise en oeuvre :
germination ; repiquage à la main des jeunes plants dans le sol à l'état de boue ; pousse ; coupe à l'aide de petites faucilles locales ; épis battus à la main, au bâton et au pied pour séparer le grain de la tige puis séchage pour éviter la pourriture.
Désormais quand il y a du riz au menu, nous le voyons différemment !
Les pistes
La plupart des infrastructures routières sont des routes secondaires et des pistes.
Sur ces pistes, la vitesse reste très variable : parfois 30km/h parfois 80km/h ... et, sur les pistes de sable, plus la vitesse augmente, plus ça devient sportif comme conduite 😏, les passagers s'accrochent où ils peuvent et s’assomment contre le toit du 4x4 !!
Eviter les trous, les ornières et autres pièges est un véritable challenge et nous sommes conscients de la concentration que ça demande à Michel, pendant des heures !
Il n'est pas toujours simple de croiser d'autres véhicules sur les pistes plutôt étroites.
Rouler en convoi est une pratique courante à Mada. Ils peuvent être organisés directement par les chauffeurs entre eux, et pour certains, nous sommes simplement à 3 véhicules ; d'autres fois, 6 ou 7.
La question qui, parfois, se pose est " Mais par où passe la piste 😕 ???".
Nous sommes alors bien contents de rouler en convoi ou d'en croiser un : il suffit de suivre le même chemin, comme ci-dessous :
... et quand il n'y a personne devant nous, que nous sommes seuls sur la piste ? Il y a certains passages que Michel ne "sent" pas ... alors, il descend de la voiture pour analyser le terrain et chercher le meilleur endroit pour s'engager ... puis il se lance ...
... ça chasse, ça patine et zut, ça s'embourbe ... tout le monde descend ... vous attendrez les articles suivants pour savoir comment nous nous sommes sortis de cette fâcheuse position !
Autre aléa : la panne !
Les chauffeurs sont vraiment les champions du système D et c'est une bonne chose sur ces pistes perdues au milieu de nulle part, ça nous évite de rester coincer en plein "cagnard" à attendre une hypothétique dépanneuse.
Cette fois-ci, le fusible défaillant est réparé avec un bout de fil de cuivre qui traîne dans la voiture.
Dans certains secteurs, les convois sont organisés et escortés par des militaires armés.
Dans ce cas, chaque chauffeur doit venir s'inscrire sur le livre de route et ça peut prendre du temps puisque nous comptons jusqu'à 30 voitures !
Les convois rassurent tout le monde dans des secteurs sur lesquels les attaques de "dahalos" (= bandits) sont craintes.
Nous patientons en échangeant avec les enfants, toujours très nombreux autour des 4x4.
Quand toutes les voitures sont enregistrées, le convoi s'élance et ça roule plutôt vite pendant quelques heures. Pas d'arrêt en route, seulement une pause à mi-parcours !
En respectant les consignes de sécurité : éviter de voyager seul, privilégier les convois et ne pas rouler la nuit ; notre voyage s'est super bien passé, sans aucun problème et notre chauffeur guide, très professionnel, était un atout supplémentaire indéniable. Nous le recommandons vivement :
Rouler en convoi est une pratique courante à Mada. Ils peuvent être organisés directement par les chauffeurs entre eux, et pour certains, nous sommes simplement à 3 véhicules ; d'autres fois, 6 ou 7.
La question qui, parfois, se pose est " Mais par où passe la piste 😕 ???".
Nous sommes alors bien contents de rouler en convoi ou d'en croiser un : il suffit de suivre le même chemin, comme ci-dessous :
... et quand il n'y a personne devant nous, que nous sommes seuls sur la piste ? Il y a certains passages que Michel ne "sent" pas ... alors, il descend de la voiture pour analyser le terrain et chercher le meilleur endroit pour s'engager ... puis il se lance ...
... ça chasse, ça patine et zut, ça s'embourbe ... tout le monde descend ... vous attendrez les articles suivants pour savoir comment nous nous sommes sortis de cette fâcheuse position !
Les chauffeurs sont vraiment les champions du système D et c'est une bonne chose sur ces pistes perdues au milieu de nulle part, ça nous évite de rester coincer en plein "cagnard" à attendre une hypothétique dépanneuse.
Cette fois-ci, le fusible défaillant est réparé avec un bout de fil de cuivre qui traîne dans la voiture.
Dans certains secteurs, les convois sont organisés et escortés par des militaires armés.
Dans ce cas, chaque chauffeur doit venir s'inscrire sur le livre de route et ça peut prendre du temps puisque nous comptons jusqu'à 30 voitures !
Les convois rassurent tout le monde dans des secteurs sur lesquels les attaques de "dahalos" (= bandits) sont craintes.
Nous patientons en échangeant avec les enfants, toujours très nombreux autour des 4x4.
Quand toutes les voitures sont enregistrées, le convoi s'élance et ça roule plutôt vite pendant quelques heures. Pas d'arrêt en route, seulement une pause à mi-parcours !
En respectant les consignes de sécurité : éviter de voyager seul, privilégier les convois et ne pas rouler la nuit ; notre voyage s'est super bien passé, sans aucun problème et notre chauffeur guide, très professionnel, était un atout supplémentaire indéniable. Nous le recommandons vivement :
GUIDE PROFESSIONNEL REGIONAL avec une spécialisation de la région Analamanga
Les élections présidentielles
Notre séjour s'est déroulé en pleine campagne présidentielle et elle prend, sur l'île, une forme très différente de nos standards.
Pas moins de 36 candidats (chacun a son numéro officiel) s'affrontent et rivalisent d'imagination pour se faire connaître jusqu'aux endroits les plus isolés de l'île : T-shirt à leur effigie, photo sur les pousse-pousse, sympathisants faisant la pub de leur candidat à grand renfort de bruit (cris, chants, puissantes sonos) et juchés sur des camionnettes, des camions ou encore des charrettes tirés par des zébus !
Ambiance :
La caravane de campagne présidentielle se range dans les herbes pour nous laisser passer sur la piste !
Pour découvrir les différentes étapes de notre périple et les paysages grandioses que nous avons traversés, rendez-vous au prochain article !
... À suivre ...
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