Octobre 2018
4ème étape : Morondava - Belo/Mer
Avant de prendre la route, nous apprécions le petit déjeuner à l'hôtel pendant que la vie locale a déjà repris son cours ...
Ce matin, nous rejoignons 2 autres 4x4, dans le centre de Morondava, pour faire route ensemble jusqu'à Belo.
Nous en profitons pour retirer de l'argent car ensuite, nous ne trouverons plus de banque sur notre route. nous quittons une ville en pleine effervescence.
Anecdote
Le jeu favori d'un (ou une, l'anonymat sera préservé 😄 !) membre de notre quatuor : quand nous retirons de l'argent, le répartir dans différentes cachettes pour plus de sécurité ... le hic ... parce qu'il y a un hic 😂... se souvenir de toutes ses cachettes ... impossible ... ce qui donne lieu à quelques grands moments de solitude 😳 ou quelques heureuses surprises en dépliant une paire de chaussettes 😅 !!!
Nous passons les points de contrôle de Morondava et c'est parti !
4ème étape : Morondava - Belo/Mer
Avant de prendre la route, nous apprécions le petit déjeuner à l'hôtel pendant que la vie locale a déjà repris son cours ...
Ce matin, nous rejoignons 2 autres 4x4, dans le centre de Morondava, pour faire route ensemble jusqu'à Belo.
Nous en profitons pour retirer de l'argent car ensuite, nous ne trouverons plus de banque sur notre route. nous quittons une ville en pleine effervescence.
Anecdote
Le jeu favori d'un (ou une, l'anonymat sera préservé 😄 !) membre de notre quatuor : quand nous retirons de l'argent, le répartir dans différentes cachettes pour plus de sécurité ... le hic ... parce qu'il y a un hic 😂... se souvenir de toutes ses cachettes ... impossible ... ce qui donne lieu à quelques grands moments de solitude 😳 ou quelques heureuses surprises en dépliant une paire de chaussettes 😅 !!!
Nous passons les points de contrôle de Morondava et c'est parti !
En route pour environ 80 kilomètres de pistes de sable, ils vont se traduire approximativement par 4 heures de trajet !
Après cet enchaînement de 2 jours de pistes, nous allons apprécier de nous poser un peu au village de pêcheurs de Belo sur Mer ; mais en attendant, nous avançons en mode bringuebalé et dérapages (le sable sur la piste, c'est un peu comme du savon) :
Beaucoup de vent à notre arrivée, dû à une dépression, les lieux prennent un aspect plus tourmenté qu'à l'ordinaire mais n'en restent pas moins de toute beauté.
Le lendemain matin, à l'heure du petit déjeuner, le vent s'est calmé et le paysage est très différent. Tant mieux car nous avons prévu d'aller jusqu'à la mangrove en pirogue traditionnelle.
Ce paysage est recouvert à marée haute, ce qui explique pourquoi les troncs des arbres sont envahis de coquillages ... ne surtout pas s'y accrocher en cas de glissade sur la vase, ils sont extrêmement coupants !
La marée basse nous permet de déambuler à l'intérieur de la mangrove.
Notre guide ne parle que le malagassy, pas facile de communiquer, mais nous comprenons cependant qu'il y a 3 espèces de palétuviers dans cette mangrove : tanga, afiafi et ??? pas bien compris le troisième nom 😏 !
Le chantier naval
Made in Madagascar avec presque rien ...
"Ady Gasy (se prononce Ad Gass) : ce terme est difficile à traduire ; il faut bien comprendre que le Malgache est ingénieux, débrouillard et persévérant ; rien ne se perd pour celui qui est habile de ses mains et tout se récupère. Le terme "Ady Gassy" peut se comprendre : "à la façon des Malgaches" ou "à la malgache".
Les enfants l'illustrent très bien au travers de leurs "jouets".
En observant les enfants bricoler sur la plage, Pat ne résiste pas au plaisir de les imiter ... un jeune garçon ne le quitte pas des yeux et n'en revient pas de voir l'hélice tourner aussi vite quand Pat lui en fait cadeau ... il saute de joie quand l'hélice accélère (beaucoup de vent à ce moment-là) et son sourire nous touche profondément.
Quand il se met dos au vent, l'hélice arrête de tourner et il revient à chaque fois en courant vers le grand Vazaha pour qu'il la "remette en route" ... jusqu'à ce que Pat réussisse à lui faire comprendre en le mettant face au vent puis dos au vent comment il peut la relancer tout seul ... il se met alors mis à courir partout sur la plage avec son merveilleux sourire tranche papaye !
Bien sûr, la fabrication d'une deuxième hélice pour le copain s'impose 😉 !
Un des incontournables à voir à 10 kilomètres de Belo/Mer :
Ha mais non, c'est le deuxième plan qui était visé, nouvel essai :
C'est bien plus parlant pour une mise en lumière du plus petit des baobabs de Mada, avec ses 4 à 5 mètres de hauteur. La forme particulière de son tronc explique son nom : baobab bouteille, il se resserre au-dessous des branches.
Les salines d'Antsira
Nous avons à peine garé la voiture que les enfants accourent. Michel vérifie le 4X4 qui fait un drôle de bruit (comme bien souvent !), il faut avouer que les véhicules souffrent quand même pas mal sur les pistes.
Après cet enchaînement de 2 jours de pistes, nous allons apprécier de nous poser un peu au village de pêcheurs de Belo sur Mer ; mais en attendant, nous avançons en mode bringuebalé et dérapages (le sable sur la piste, c'est un peu comme du savon) :
Cette piste comporte quelques passages "roues dans l'eau" qui ne s'improvisent pas, il est nécessaire de s'informer de l'heure des marées avant de l'emprunter. Dans la voiture qui nous précède, le chauffeur est un habitué et ça facilite beaucoup notre trajet !
D'ailleurs, cette piste n'est pas ouverte toute l'année, elle est impraticable à la saison des pluies.
Nous sommes régulièrement arrêtés par des barrières : ce sont les "péages" locaux.
Les tribus qui bordent la piste réclament un droit de passage sur leurs terres, en échange de l'entretien du chemin. Cet argent contribue à les faire vivre. Le montant est à chaque fois source de négociations avec les chauffeurs.
Un peu avant Belo, la piste traverse la lagune, au milieu des marais salants que nous viendrons découvrir plus tard.
Belo sur Mer
Nous voici arrivés à destination, après en avoir pris plein la vue sur la piste empruntée (paysages splendides).
Les premières images de notre hôtel, pour 3 jours, nous comblent ...
Selon vous, à quoi servent ces marmites juste devant notre logement ?
Elles sont en fait remplies d'eau qui chauffe au soleil ... c'est l'eau chaude pour la douche ... hé oui, ici, le robinet donne uniquement de l'eau froide mais cet ingénieux système de four solaire permet d'y pallier pour les plus frileux !
Beaucoup de vent à notre arrivée, dû à une dépression, les lieux prennent un aspect plus tourmenté qu'à l'ordinaire mais n'en restent pas moins de toute beauté.
Pause rafraîchissements et ... cacahuètes grillées 😋 😉 !
Le lendemain matin, à l'heure du petit déjeuner, le vent s'est calmé et le paysage est très différent. Tant mieux car nous avons prévu d'aller jusqu'à la mangrove en pirogue traditionnelle.
La marée basse nous permet de déambuler à l'intérieur de la mangrove.
Notre guide ne parle que le malagassy, pas facile de communiquer, mais nous comprenons cependant qu'il y a 3 espèces de palétuviers dans cette mangrove : tanga, afiafi et ??? pas bien compris le troisième nom 😏 !
Notre pirogue est désormais équipée d'un mât et d'une voile :
totale maîtrise pour la transformation et efficacité vérifiée sur l'eau !
Tout un message sur l'écope de la pirogue 😉 (photo en bas, à droite) !
Arrêt baignade (pour les plus courageux) sur un îlot désert
corvée de bois en pirogue
déjeuner "Chez mon ami" au village
Le chantier naval
"Belo est surtout réputé pour la
construction de boutres gréés en goélette.
Le roi Ramdam II au début du XIXe
siècle, pour contrer les arabes qui monopolisaient le commerce avec leurs
boutres (caractérisés par un mât et pas de pont), fit appel aux Français pour
lui envoyer des charpentiers de marine.
Ce sont notamment des Bretons résidant
à La Réunion, la famille Joaquim, qui ont créé le premier atelier de
charpenterie.
Installés à Morondave, les Bretons sont descendus à Tuléar après
l'assassinat de Radam II en 1863, à la recherche d'un endroit pour construire
un chantier naval.
Tuléar n'étant pas assez abritée, ils sont remonté a Belo,
la lagune formant un endroit idéal et le bois présent partout.
Le père et les
deux fils sont désormais enterrés à Belo tandis que leur savoir faire et les gabarits
ont été gardés."
Made in Madagascar avec presque rien ...
"Ady Gasy (se prononce Ad Gass) : ce terme est difficile à traduire ; il faut bien comprendre que le Malgache est ingénieux, débrouillard et persévérant ; rien ne se perd pour celui qui est habile de ses mains et tout se récupère. Le terme "Ady Gassy" peut se comprendre : "à la façon des Malgaches" ou "à la malgache".
Les enfants l'illustrent très bien au travers de leurs "jouets".
En observant les enfants bricoler sur la plage, Pat ne résiste pas au plaisir de les imiter ... un jeune garçon ne le quitte pas des yeux et n'en revient pas de voir l'hélice tourner aussi vite quand Pat lui en fait cadeau ... il saute de joie quand l'hélice accélère (beaucoup de vent à ce moment-là) et son sourire nous touche profondément.
Quand il se met dos au vent, l'hélice arrête de tourner et il revient à chaque fois en courant vers le grand Vazaha pour qu'il la "remette en route" ... jusqu'à ce que Pat réussisse à lui faire comprendre en le mettant face au vent puis dos au vent comment il peut la relancer tout seul ... il se met alors mis à courir partout sur la plage avec son merveilleux sourire tranche papaye !
Bien sûr, la fabrication d'une deuxième hélice pour le copain s'impose 😉 !
Un des incontournables à voir à 10 kilomètres de Belo/Mer :
Ha mais non, c'est le deuxième plan qui était visé, nouvel essai :
C'est bien plus parlant pour une mise en lumière du plus petit des baobabs de Mada, avec ses 4 à 5 mètres de hauteur. La forme particulière de son tronc explique son nom : baobab bouteille, il se resserre au-dessous des branches.
Les salines d'Antsira
Nous avons à peine garé la voiture que les enfants accourent. Michel vérifie le 4X4 qui fait un drôle de bruit (comme bien souvent !), il faut avouer que les véhicules souffrent quand même pas mal sur les pistes.
Les lumières sont éclatantes sur les salines.
"Les Salines
d'Antsira, les plus grandes de Madagascar, constituent la deuxième source de
revenus des habitants du village de Belo sur Mer. Ici, le traitement du sel est
une véritable histoire de famille. Sous un soleil écrasant, les gens lavent et
débarrassent l'argile du sel pour le rendre propre à la consommation."
Tout le travail est effectué à la main sous un soleil de plomb !
La veille de notre départ, en fin d'après-midi, la mer prend une curieuse couleur dorée ... du jamais vu pour nous. L'explication vient des fumées qui sont dispersées dans le ciel, provenant probablement de feux allumés volontairement.
Chaque année, 200.000 hectares de forêts sont réduits en cendre par la culture sur brûlis et les feux de brousse.
... A SUIVRE ...
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